Tu vas en Egypte

Un matin, mi-avril 2018, après un entretien d’embauche important pour moi, qui s’est très bien déroulé, je monte dans ma voiture, encore centrée sur ce que je venais de vivre et d’échanger, j’entends : « tu vas en Egypte, tu vas en Egypte, tu vas en Egypte. »

Surprise, interloquée, je regarde derrière mon siège, cette voix était si proche de moi ; personne, je souris mais je prends l’information au sérieux.

Tout au long de la route j’entends cette voix !

Arrivée à la maison, je suis contente de téléphoner à mon mari pour lui raconter l’entretien, les questions, le jury, le déroulement.

Puis je lui dis qu’une voix m’a surprise dans la voiture, claire, précise, qui disait : « tu vas en Egypte ! »

J’en souris moi-même !!

Comme je me formais à distance depuis quelques temps sur « comment rencontrer et communiquer avec son Guide Intérieur », programme dispensé par Sophie Guedj Metthey, je suis un peu déroutée mais je décide de continuer ce travail sur moi.

Là, pour la première fois, je vois qu’elle propose un voyage initiatique en Egypte, le départ est prévu pour le 26 mai. Tiens ??

Un voyage cher !! Et je partirai seule ? C’est impossible !!

Je décide quand même de lui envoyer un message, je ne la connais pas, c’est juste que je suis son programme de formation à distance.

Elle m’appelle et me dit que le voyage est complet.

Je prends 2 mn pour lui expliquer ma situation et ma motivation.

Je suis à la fois déçue et soulagée !!

Je raccroche.

Le soir, elle me met un message me disant qu’elle a libéré 2 places supplémentaires et me demande de lui répondre rapidement.

J’en parle à mon mari et à ma deuxième fille, alors âgée de 12 ans, Henri me dit aussitôt : « Vas y !  »

Je contacte Sophie et je confirme mon inscription.

Incroyable, incroyable comment tout s’est orchestré, et si vite !

Je me sens bizarre, très seule d’un seul coup, et surtout je n’ai aucune culture ni attirance pour l’Egypte.

Louise me dit : « Maman, pourquoi tu pars seule ? Sans nous, sans en avoir parlé ?

Et tu pars loin ! »

Ma fille aînée Marthe est plus âgée, elle a 25 ans à ce moment-là, elle se pose les mêmes questions mais comprend que je veux répondre à l’appel.

Pendant plusieurs jours et même jusqu’au départ, je suis entre deux eaux, je passe par plusieurs émotions, je me dis : « Non, tu ne vas pas y aller » et aussi : « Oui, tu vas vivre quelque chose, sinon tu n’aurais pas été appelée ainsi ! »…

Etrange !! Très étrange !!

 

Le 25 mai, je suis dans un bar à tapas à Roscoff avec mon mari, ma fille, un cousin, une cousine et des amis. J’ai 53 ans !! Ils savent qu’à 5h du matin je vais m’envoler pour le Caire. Ils sont intrigués mais pas tant que ça, me connaissant !

J’embrasse mon Henri, je regarde ma fille dormir et je quitte la maison pour prendre l’avion. Ca y est ! Cette fois-ci, j’y vais !

A Paris, je change d’aéroport et je m’approche du lieu de rendez-vous. Je commence à apercevoir des gens qui semblent partir dans le même voyage que moi, un groupe se forme. Il y a tous les âges. J’aperçois Sophie, toute vêtue de blanc et de rose, souriante et entourée. Nous sommes 70 environ, me dit-on.

Pourquoi suis-je là ?

Que suis-je venue chercher ?

Pourquoi ai-je été appelée ?

Dans l’avion je suis assise à côté d’une femme, plus âgée que moi et ayant déjà fait plusieurs voyages de ce type. Elle a écrit des poèmes, des ouvrages, semble éclairée. Elle me parle de ma relation à ma mère, comme ça, sans me poser de question.

Elle est plutôt cash !! Mais je retiens ce qu’elle me dit.

Une autre femme devant, se retourne, très agréable, Marie, elle deviendra une amie, on échangera souvent des messages et on se reverra plusieurs fois après le voyage. Je me souviens quand elle m’a parlé des livres sur Yeshua, je les ai dévoré après : Anna, Grand-mère de Jésus. Première fois que je lisais sur les Esséniens, le Mont Carmel, le Mont Bugarach … une merveille !!

Je suis allée avec Marie plusieurs mois après, marcher et escalader ce mont en pays Cathares.

Merci Marie !

 

Arrivée by night dans un bel hôtel près de Gizeh.

Le 27 mai, nous montons tous dans des cars climatisés, confortables, sécurisés. J’observe.

Nous allons sur le plateau de Gizeh, il fait bon, c’est beau, pour la première fois je vois les Pyramides en vrai, le sol est caramel, terreux, le ciel est bleu, c’est extraordinaire. Un ailleurs !

Le groupe descend, les cars s’éloignent, Sophie marche devant, elle nous guide. Nous la suivons, tel un troupeau, calme et émerveillés.

Elle s’assoit en tailleur, chaque personne prend une place autour, il commence à faire très chaud.

J’entends Sophie changer de timbre de voix et annoncer :

«  Nous sommes arrivés, nous sommes les énergies de Marie-Madeleine et de Maître Saint-Germain, Joie est en nous … »

Je l’observe avec un grand étonnement.

Je décide de fermer les yeux comme les autres et de laisser faire, de laisser venir. Curieuse.

Et là ! Je traverse un mur invisible, vouf !, je me retrouve dans un décor où le premier plan est obscur et le dernier plan est lumière. Une femme que j’ai nommé Femme Touareg est là, de profil, je vois son œil du désert, ses cheveux longs noirs et gris, elle porte un chèche, noir aussi.

J’entends des bruits, plus bas, des voix d’hommes et de chevaux.

La Femme Touareg incarne une force, porteuse d’une vision, d’une connaissance, elle est dominante, puissante.

Elle regarde au loin, vers l’horizon, par son regard je suis sa direction, la lumière.

Elle ne me parle pas, elle me montre.

Pourquoi suis-je là ?

Que veut-elle me dire ?

Vouf ! Je reviens dans l’instant présent, sur le plateau de Gizeh, tout est calme comme je l’ai laissé. Je suis abasourdie mais nourrie d’un premier voyage initiatique.

Je raconte à Marie qui est à mes côtés, puis le soir à Sophie.

«  Vis ton voyage, me dit-elle, nous nous connaissons tous ici, nous avons rendez-vous »

Le lendemain, nous partons en car, nous longeons le Nil, nous traversons la ville du Caire, je vois défiler les ordures jetées dans le Nil, des hommes pêchent dedans malgré tout, les habitations sont misérables, c’est dur de voir cela depuis un car climatisé et propre. Je suis émue et triste de voir cela.

Après un repas typique et simple servi dehors en pleine nature, nous repartons vers la ville pour aller visiter le Musée du Caire. Il a été entièrement rénové. Beaucoup de richesses, de statues aux nez cassés, des écritures…

Je ne suis pas sensible à l’histoire, aux monuments, au passé.

Pourquoi suis-je là ?

Puis nous visitons une belle église, l’église suspendue. C’est étrange ce lieu, je ressens l’impression d’être suspendue dans un ailleurs, encore.

Jésus et Marie sont venus se réfugier ici.

Le chauffeur de car nous demande de revenir, il nous ramène à l’hôtel.

Le mardi 29 mai 2018, jour de Wesak.

A 5h du matin, le car nous dépose dans les pattes du Sphinx, nous sommes autorisés à pénétrer au plus près de lui.

Être là au lever du soleil, ce jour précisément où les énergies Christiques et Bouddhistes fusionnent.

C’est le jour !

Dans le car, je sens mon état se modifier, ma respiration devient plus lourde, j’ai un râle. Je connais cette sensation.

Marie me regarde, m’observe.

Je descends du car et je m’approche.

Je me mets en tailleur, mais comme j’ai les genoux opérés, je ne suis pas à l’aise.

J’entends une voix me dire : « Lève-toi ! »

Je me lève.

Sophie se met dos à une pierre, entre les pattes du Sphinx.

Elle annonce qu’elle canalise et que les énergies de Marie-Madeleine et de Maître Saint-Germain sont là.

Je pars dans un autre temps.

Je me retrouve à l’époque des constructions des Pyramides, je suis homme, je ne me vois pas, c’est donc que je suis dans cet homme. C’est plus de 4000 ans av JC ! Mon Dieu !

Devant moi, un des gars du groupe, que je ne connais pas, je ne connais personne, hormis Sophie et Marie.

Il est désemparé, épuisé, désespéré. Il a peur.

Je lui pose ma main sur son épaule gauche et je lui dis : « T’inquiète pas, on a vécu des choses plus dures, on va y arriver »

Il est menacé par un homme qui a un bâton, je vois qu’il a une chaîne noire à son pied.

Il fait extrêmement chaud, les hommes sont torse nu et portent une sorte de culotte en drap blanc ou beige.

Comme pour la Femme Touareg, il y a plusieurs plans devant moi, le gars du groupe et le bourreau menaçant, la pyramide et les hommes éparpillés qui travaillent sont derrière. Je suis plus haute et je ne vois que ma main quand je la pose sur le gars.

Quand je lui ai raconté, j’ai su qu’il s’appelait Christian, que son ex-femme s’appelait Agnès et qu’il était atteint d’un cancer. Je n’ai pas cherché davantage.

Je reviens au moment présent, rien n’a bougé, le groupe vit ses expériences.

Je décide de refermer les yeux, la transe est plus forte, je me souviens me l’avoir dit !

Voufffff, je repars !

Le décor cette fois-ci est comme dans le film : « La petite maison dans la prairie »

Le ciel est bleu sans nuage, sous mes pieds, l’herbe est verte, une puissante lumière est dans le ciel.

Je suis habillée de blanc, cette fois-ci je me vois, je suis derrière, je tiens la main d’un autre gars du groupe. Un frère, un garçon, moi, je suis fille. C’est étrange, je me vois mais je suis derrière moi, je vois la scène !

Au sol devant moi se tiennent des trucs blancs, je sais que c’est homme-femme, collés et éparpillés dans la prairie, comme des agneaux, ils ne bougent pas, ils sont peu nombreux, ils sont par terre, blottis l’un contre l’autre.

Je sens que ma respiration est très épaisse.

A ma gauche une immense croix rouge en bois, pas de Jésus dessus, que la Croix, elle semble mesurer plus de 10 mètres, elle est là, elle pèse lourd, elle est imposante.

La lumière m’attire de plus en plus, je me sens aspirée, invitée, conviée…

Mon corps a du mal à rester là, je me mets à penser qu’il vaut mieux que je m’arrête là.

C’est fou aujourd’hui de revivre cet instant si magique si fort si beau et de l’avoir stoppé.

C’est fou !!

Je me souviens avoir demandé à la lumière :

  • « Mais, j’étais à cette époque-là aussi ? »

Je n’ai pas reçu de réponse, je n’ai pas entendu de voix.

J’ai pris peur, j’ai pensé à ma famille, je ne savais pas où j’allais.

Etait-ce la vraie lumière ?

Etait-ce un test ?

Ou une expérience, une INITIATION ?

Aujourd’hui je pense que cette vision est une projection du futur.

La Femme Touareg était dans l’ombre mais me montrait la lumière à l’horizon.

J’ai pensé aussi que c’était moi ! Elle m’a transmis une force, davantage d’assurance.

Le tableau des pyramides avait une atmosphère brûlante, une souffrance dans la chair, une injustice, une soumission.

Celle-ci, montre un tableau simple, pur et calme, à condition je pense, de rester debout. Il y a cette réflexion sur être au sol comme les agneaux qui ne bougent pas et être debout, comme la croix à ma gauche. Et nous étions tous vêtus de blanc ! Et la croix était rouge.

Merci à la LUMIERE de m’avoir éclairée et cette lanterne puissante m’éclaire toujours aujourd’hui et me permet d’éclairer certains  autres.

Le soir nous sommes allés dans la chambre du Roi, dans la Pyramide de Khéops.

Waouh !!

L’odeur y est puissante, comme celle d’une litière de chat bien imbibée !

Le passage est étroit, on accède par des marches jusqu’à  l’ouverture de la pyramide. Une bouche.

Nous nous sommes entraidés pour aller jusqu’au bout, certains passages sont peu ou pas éclairés, les dénivelés sont parfois sportifs.

Il faisait 50 degrés, nous avions de l’eau et étions motivés, captivés par le lieu et sa vibration.

Sophie nous a demandé d’entonner un Ôm collectif et de nous tenir par la main.

Un des gars du groupe a déclenché une belle transe, ses membres étaient tétanisés, ses doigts écartés, il respirait tellement fort qu’il criait, la vibration et l’énergie l’ont propulsé dans un état physique remarquable.

Nous ne bougions pas, nous savions qu’il ne souffrait pas.

Le soir il a dit qu’il avait vécu un moment inoubliable sur le lieu.

Le retour était joyeux, les gens s’étaient connus ou « re-connus », nous étions heureux de retrouver nos familles aussi. J’ai aimé parler avec Sophie Guedj Metthey, je suis allée la revoir à Paris quelques temps plus tard.

Belle rencontre !!

Son canal est puissant et précis.

J’ai continué de suivre ses programmes de formation, comme Être un canal de lumière… j’ai lu ses livres. Ses méditations continuent de me faire voyager, j’aime beaucoup sa vibration christique, je la ressens.

Les années sont passées vite entre 2018 et 2024 et j’ai constaté que j’avais vécu une initiation, que le temps n’existe pas, que l’on est sur Terre ou ailleurs pour vivre des expériences, faire grandir notre âme, tâcher de trouver le chemin vers JE SUIS et retrouver la SOURCE d’où JE VIENS.

Cette mission est encore plus précise aujourd’hui avec ce que l’on vit quotidiennement, j’invite les personnes à ouvrir leur chemin de conscience en toute confiance. La voie est tracée et si bien éclairée.

Merci, merci, merci

 

Agnès Courtois

contact@agnes-courtois.fr

Site : agnes-courtois.fr